BIEN REDIGER UNE COMPOSITION

L’introduction

C’est le moment décisif d’une dissertation, trop souvent bâclée. Vous devez expliquer un sujet, voir ses différents aspects, bref construire et lancer une réflexion. C’est comme une maison : il faut de bonnes fondations, faute de quoi ça s’écroule. On peut presque noter une copie à la simple lecture de son introduction ; on voit difficilement, et par quels miracles, un sujet qui n’a pas été compris initialement le deviendrait lors des développements. Il faut suivre scrupuleusement les étapes suivantes :

1) Phrase d’accroche : phrase générale sur le thème (à proscrire : « De tout temps, les hommes … ». Pourquoi pas « Il était une fois… » !!!).

2) Définir les différents mots du sujet ainsi que les bornes spatiales et temporelles.

3) Expliquer le sujet en le reformulant. Montrer ses différents aspects, ses difficultés, les notions qui entrent en jeu. On parle de « problématique ».
= C’est le moment décisif. Il ne faut pas avoir peur d’être long ; ce temps perdu sera retrouvé (hi hi) car vous aurez les idées beaucoup plus claires. De fait, si vous comprenez cela, vous admettrez que les « ? » à la queue leu leu n’expliquent rien, surtout s’ils tombent du ciel comme une giboulée de grêle de Mars, sans la reformulation du sujet.
= Vous pouvez vous forcer à vous lancer dans une réflexion en utilisant certaines locutions comme « Ce problème / ce phénomène ne va pas de soi… » ou « Cette notion présente différents aspects… ».

4) A partir de là, vous annoncez votre plan. A proscrire : « Dans une première je vais parler de…». Qu’il soit bien entendu qu’on ne vous demande pas votre avis (ni je, ni nous, ni on), et que le lecteur est sensé être un peu attentif – nul besoin de claironner de la sorte. Préférez des locutions comme « Pour analyser ce phénomène / ce problème / cette période, il semble nécessaire d’étudier d’abord … ensuite…enfin ».
Dernière exigence : évidemment, vous ne juxtaposerez pas 1/2/3/4 comme