Rédaction de l'introduction et de la conclusion
287 mots
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L'introduction L'entrée en matière doit constituer une « accroche » : qu'il s'agisse d'une référence littéraire, historique ou culturelle, qu'elle soit un constat, une allusion voire une question, et quel que soit son ton, la première phrase du devoir doit piquer la curiosité du correcteur. Il faut toutefois éviter toute familiarité et faire en sorte que l'accroche proposée soit en rapport avec le sujet. La problématique doit ensuite être clairement dégagée. Il faut considérer que le lecteur ne connaît pas le sujet, en citant l'énoncé ou en le reformulant. La forme interrogative constitue la façon la plus simple de poser la problématique. Il faut enfin annoncer le plan. Là, il convient d'éviter la forme interrogative, surtout si on l'a utilisée pour poser la problématique. Par ailleurs, une phrase clairement construite suffit souvent à mettre en valeur l'articulation du devoir. On peut donc éviter les tournures un peu lourdes telles que « Dans une première partie, nous verrons que... ».
La conclusion Il faut dresser un bilan sans tomber dans le piège du résumé. La conclusion doit récapituler les conclusions intermédiaires dégagées à la fin de chacune des grandes parties et surtout, montrer comment elles s'articulent entre-elles. On peut terminer sur une question, mais ce n'est pas une figure imposée. Elle doit être pertinente : mieux vaut s'en passer que de poser une question qui aurait dû trouver sa réponse dans le corps du devoir. Il est souvent préférable, pour éviter les banalités ou l'effet « problématique à retardement », de terminer son devoir sur une perspective historique ou encore une citation bien sentie. Il est également habile, lorsque le sujet s'y prête, de se demander s'il est encore d'actualité, quelles réponses y seraient apportées aujourd'hui, et, le cas échéant, comment il serait