Récit d'invention candide
713 mots
3 pages
Des tambours retentirent alors, le visage du nègre pâlit et ses yeux regardèrent de nouveaux le sol, Candide se tourna en direction d’un cortège dévalant la colline, qui arrivé vers nos trois personnages, et soutenue haut dessus du sol par une dizaine d’esclaves, à la mode des pharaons. Un homme en descendit, les traits tirés, le visage fermé, avec de nombreuses veines visibles, cet homme possédait une carrure des plus impressionnantes, les épaules larges et des bras équivalent à deux fois les cuisses de Candide : en somme, une brute épaisse. L’esclave reconnu immédiatement son maître, quant à Candide, toujours effondré des ignominies subit par le nègre, s’efforçait de réunir ses forces pour en répondre à M. Vanderdendur. Ce dernier retira ses parures, faites de fourrures et de dorures, et les confia à un nègre, déjà couché à ses pieds pour ce voir remettre ses habits, dignes des plus grands duc d’Europe. Il avança vers le nègre sans prêter grande attention à Candide, mais fut interrompu par notre héros, qui se pressa de se présenter pour débattre avec lui de l’état de son ami. Le marchand d’esclave portait aussi une cicatrice à l’avant bras, Candide, bouche-bée par celle-ci quant il l’eut remarqué, ne pu prononcer un mot de plus et la fixa avec une hardiesse flagrante, M. Vanderdendur remarqua cette indiscrétion et l’expliqua, puisque voyant en Candide un client potentiel : « Cette cicatrice est le témoin d’une expédition aux Antilles françaises, visant à faire agrandir mon affaire, mais un nègre récalcitrant m’asséna un coup avec une lance, comme je suis un homme bon et toujours prêt à venir en aide à mon prochain, je n’hésite pas à sacrifier de ma personne pour sortir de la misère quelques nègres nécessiteux. ». A ces mots, Candide répliqua avec convictions : « Comment décrirait-vous alors l’état de mon ami ? Pour ma part, je la qualifierais de plus miséreuse que quiconque sur Terre », « je leurs apporte la civilisation ! Quel est le poids de