Récit plaisant comparé à l'ouvrage de reflexion
Du coup j'ai trouvé : l'immersion provoquée par l'utilisation d'une histoire permet à l'auditeur de se laisser guider sans avoir à fournir l'effort que demanderait un ouvrage de réflexion.
Mais il existe un risque : il se peut que le récit fascine tant l'auditeur qu'à cause de ça ce dernier pourrait ne pas saisir la portée du message. Dans ce cas, le côté divertissant fait échouer l'enseignement. C'est pourquoi La Fontaine insère explicitement une morale dans la plupart de ses Fables. ex : Le Corbeau et le Renard : "Sachez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. / Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.".
Point faible : l'utilisation d'un récit implique une perte de temps puisqu'il faut lire l'histoire, alors que la morale se suffit à elle-même en tant qu'initiatrice d'un chemin de réflexion. L'histoire, à l'inverse, est là pour que l'auditeur croie à la pertinence de la morale. Il y a donc un "contrat" entre l'auteur et l'auditeur. Ce dernier doit accepter de prendre le temps de se faire raconter une histoire pour apprendre quelque chose.
Effectivement, c’est un bon sujet et je vais essayer d’avoir deux avis. Je vais commencer par l’ouvrage de réflexion. Il faut d’abord définir ce qu’est un ouvrage de réflexion. Cela peut-être un livre de Maths mais le roman de Rousseau est lui aussi un ouvrage de réflexion. Je pense qu’un ouvrage est surement moins plaisant mais il peut être