Rébellion casamançaise (Sénégal)

C’est en 1982 que des nationalistes de la Casamance, région du Sud et à cheval sur le fleuve Sénégal, ont pris les armes , sous la banière du Mouvemnet des forces démocratiques delacasamace (MFDC), pour réclamer l’indépendance de cette région qui s’adosse sur la Guinée-Bissau au Sud. Il semble qu’ils voulaient unir la Casamance à ce dernier pays; les solidarités familiales, les liens tissés pendant la guerre de libération de la Guinée-Bissau et les trafics servirent d’ingrédients. C’est pourquoi, les relations entre le Sénégal et la Gunée-Bissau sont restées jusqu’ici tendues. Le Sénégal a toujours accusé la Guinée-Bissau «non seulement de servir de sancturaire aux maquisards casamançais, mais aussi de leur apporter un soutien actif» . Depuis 1982 jusqu’aujourd’hui, les partis au pouvoir à Dakar, le Parti socialiste du Sénégal (PS) de Léopold Sédar Senghor et d’Abdou Diouf) (1982-2000) et le Parti démocrate sénégalais/PDS d’Abdoulaye Wade (de 2000 à nos jours) sont toujours aux prises avec ce mouvement indépendantiste, à la fois social et identitaire. Dakar fait tout pour le diviser et l’affaiblir. Ce qui a été jusqu’ici payant. : {Depuis l’accord de cessez-le-feu de 1991, la Casamance a vécu une situation de «ni guerre, ni paix», une alternance de violences et de négociations. Ni le MFDC ni l’armée sénégalaise ne semblent en mesure de remporter une victoire militaire et l’aile politiique du MFDC, trop divisée, est incapable de garanbtir les accords qu’elle signe} . En l’absence d’une solution militaire ou politique en vue, le gouvernement sénégalais s’orienterait vers une solution à la fois économique (régionalisation) et culturaliste (promotion de la tradition), «nouvelles illusions»