Ruy blas
Un salon dans le palais du roi à Madrid. Don Salluste de Bazan médite sur la disgrâce qu'il subit. Il vient d’être exilé de la cour, par la reine d'Espagne, car il a eu un enfant avec une des suivantes qu'il refuse d'épouser. Pour se venger, il demande à son cousin Don César de l'aider, mais celui-ci refuse de faire du mal à une femme. On apprend que son valet, Ruy Blas, aime la reine en secret et qu'il lui a même écrit une lettre anonyme, car il le révèle à Don César, qu'il reconnaît comme Zafari, un ancien ami. Don Salluste ayant tout entendu, fait enlever Don César, en le vendant à des corsaires d'Afrique, puis fait passer Ruy Blas pour celui-ci. Après l'avoir présenté à la cour, il lui demande juste de séduire la reine, après lui avoir fait écrire une invitation pour celle-ci et une lettre dans laquelle Ruy Blas reconnait être son valet. Puis, il s'en va.
Acte II - La reine d'Espagne[modifier]
La jeune femme du roi Charles II s'ennuie, loin de son Allemagne natale. Le formalisme de l'étiquette, l'indifférence d'un mari déjà vieux à trente ans lui pèsent (scène 1). Or, sur un banc du parc, chaque jour, un inconnu dépose un bouquet de ses fleurs préférées, et il vient d'y laisser une lettre (scène 2). Elle a l'émotion d'identifier l'épistolier en la personne de "Don César" (Ruy Blas), qui lui apporte, de la part du roi, un laconique billet de chasse. Le trouble de Ruy Blas devant son idole enfin approchée va jusqu'à la syncope (scène 3). Grâce à la lettre apportée et à une blessure à la main, elle reconnaît Ruy Blas comme étant son adorateur secret. Don Guritan, amoureux lui aussi de la reine et inquiet de l'idylle naissante, provoque Ruy Blas en duel. La reine, pour sauver son jeune adorateur, envoie le vieux soupirant porter une cassette à son père, l'électeur de Neubourg.
Acte III - Ruy Blas[modifier]
La salle de gouvernement du palais royal. En six mois, Ruy Blas (qui porte toujours le nom de Don César) a fait une