Ruy Blas clôt la carrière du grand Hugo en tant que dramaturge. Drame romantique écrit en vers (alexandrins), composé en 1838 démontre tout l’art du poète. Notre scène de dénouement présente une double particularité, le héros va jusqu’au suicide alors qu’il est sur scène et nous présente la scène d’amour la plus courte du théâtre romantique. Issue fatale mais avant le suicide Ruy Blas demande une dernière justice et demande pardon à la reine. Cette dernière tout juste avisée de la supercherie dont elle a fait l’objet demeure inflexible. En fait elle accordera son pardon à la fin de la scène... En quoi Ruy Blas et La Reine sont-ils des personnages tragiques ?
C'est ainsi que nous allons d'abord étudier le comportement de Ruy Blas puis le comportement de la Reine.

Ainsi le comportement de Ruy Blas se veut révélateur mais un peu brutal par sa rapidité. On remarque une omniprésence du lexique lié à la mort dans les gestes et paroles de Ruy Blas : « d'une voix grave et basse » « Éteint-toi ! » « maudissez » qui présente une ammbiance un peu tendu sur scène avec plusieurs expressions présentant une révélation : « Raconter » « Voyez vous » . Une présence de la fatalité dans ses discours sous plusieurs formes : l'amour « cet amour m'a perdu » ; les classes sociales différentes « Que ce pauvre laquais bénisse cette reine » ; L'honneur « Je ne pouvais plus vivre ». Notre héros utilise un langage plutôt soutenu qui est utilisé dans la majorité des pièces tragique. La répétition de « je n’ai pas l’âme vile » montre que Ruy Blas ne voulait pas que cela se termine par un amour impossible et sa mort. Il y a un rapprochement intellectuel. Ruy Blas marque la distance : « Je ne m’approcherai pas ». les deux s'aiment mais n'ose pas le dire jusqu'à la fin

De plus Ruy Blas dans ses gestes à des mouvement à caractère tragique. « marche lentement vers la table » cette action que doit faire Ruy Blas dans cette scène à un caractère tragique comme si la mort arrivait