Russel
1. Le fascisme : l’idéologie de l’Etat
Le pilier du fascisme est l’Etat, il intervient dans l’organisation de la société, dans le domaine de la religion. Il intervient aussi dans le domaine économique. C’est donc une idéologie de l’Etat. L’individu est totalement nié, il n’a droit à aucune existence en tant que tel, c’est donc un rejet de l’individualisme. Le fascisme est un projet totalitaire qui vise au contrôle de toutes les activités du pays et des individus. Il rejette la démocratie car c’est un régime où l’individu peut décider grâce aux votes. Il rejette aussi le socialisme parce que ce dernier pense en termes de lutte des classes.
Le fascisme justifie la violence politique. La violence extérieure va justifier l’expansionnisme colonial (Ethiopie 1936). La violence intérieure entraîne la construction d’un ordre social basé sur la terreur.
Le fascisme est un totalitarisme qui a pour but de restaurer la grandeur de l’Italie au moyen d’un Etat fort qui impose sa volonté à l’intérieur du pays comme sur la scène internationale et rejette la démocratie libérale comme le marxisme.
2. Le nazisme : l’idéologie de la race
Le nazisme est tout d’abord un nationalisme expansionniste qui souhaite la constitution d’une « Grande Allemagne ». C’est aussi un ultranationalisme avec une vision raciale de l’Allemagne, antisémite et xénophobe.
La théorie des races est fondée sur le sang. Il existe une race supérieure, la « race des Seigneurs », ce sont les Aryens qui seraient la seule race pure.
A l’opposé de la race Aryenne, on a les Sémites i.e les Juifs. La population juive représente à l’époque 1% en Allemagne. Entre les deux, des races intermédiaires, métissées, abâtardies comme les Français car ils ont une démocratie, mais aussi en Europe les Slaves. C’est un programme socialiste puisque l’Etat doit assurer la subsistance des peuples allemands, les richesses doivent être mieux réparties et la petite classe moyenne