Au XVIIIème siècle, les philosophes des Lumières ont marqués le domaine du savoir (science et philosophie) et de l’art (la littérature en particulier) par leurs questions et leurs critiques fondées sur la « raison éclairée » de l’être humain et sur l’idée de liberté, un de ses philosophe, écrivain et musicien de langue française ; Jean-Jacques Rousseau, qui rédige les « rêveries du promeneur solitaire » publié en 1782 après son décès ce qui en fait un ouvrage posthume. Cet œuvre, comprend neuf promenades, dont chacune est une méditation sur un problème particulier. Par exemple, la quatrième promenade s'interroge sur la question de savoir si nous devons dire la vérité à tout le monde. La cinquième promenade, sur le ton de la remémoration, nous fait entrer au cœur de la philosophie de Rousseau : elle se penche sur un élément central de sa pensée, le sentiment de l'existence. Être heureux, c'est se sentir vivre. La 5e promenade fait référence à un séjour qu'effectua Rousseau sur l’île Saint-Pierre en Suisse.
Quelle perception l’auteur ce fait t’il de la nature et quelle en sont les répercutions sur lui-même dans l’extrait étudier?
Nous verrons dans un premier temps la description de l’île, les ressentit de l’auteur par rapport au lieu ou il se trouve, nous nous intéresserons ensuite à l’affection entre l’auteur et la nature, pour clore sur le passage de Rousseau du monde du rêve à celui de la rêverie et de l'inconscience.

1ère partie : Description d’un lieu idyllique rapport entre l’auteur et la nature.

Cet extrait et un texte autobiographique, l’auteur utilise le « je ».
Le cadre décrit au long du texte par Rousseau apparaît magnifique, grandiose, il use d’un vocabulaire poétique et d’expressions excessives : « les cimes » représentent les hauteurs de l'île Saint Pierre, « la grève », « le flux et le reflux » des vagues, les eaux transforment le lac en une mer sur laquelle l’auteur navigue. L’île apparaît comme un lieu paradisiaque, les souvenirs