Ronsard
1° la mort ignorée
Le 1er quatrain est empli d'insouciance : jeunesse, beauté et description d’un jardin.
On peut distinguer les caractéristiques de :
La jeunesse : -> moi de mai
-> Personnification de la rose (vers 2) car jeunesse = vocabulaire humain
Parallélisme vers 2 et vers 9 Fleur/Femme
La beauté : -> la rose = la plus belle des fleurs o défi jeté au ciel vers 3 o "grâce" vers 5 (personnification de la rose)
Parallélisme vers 5 et vers 10 Fleur/ Femme
2° L’irruption de la Mort le texte bascule au vers 7, autour du mot " mais ". Toutes les images de beauté s'effondrent.
-> parallélisme fleur/Femme vers 7 et 8
Une mort lente : " languissante " " feuille à feuille " sonorités longues.
La mort arrive brutalement vers 11. Des sonorités dures, mais une image d'apaisement, " repose "
La mort renouvelle le parallélisme. Le deuil revient avec les " pleurs " ( cf. l’Aube … vers 4)
Vocabulaire deuil : " obsèques ", " larmes ", " pleurs "
Vocabulaire mort : vers 14 utilisations du participe passé.
II - La transfiguration de la mort 1° Le symbolisme des offrandes
-> " larmes et pleurs " remplacées par " lait et fleurs " rapprochement des deux vers :
- 2 liquides : lait et larmes
- 2 mots quasi identiques : fleurs et pleurs
Les signes de mort sont remplacés par ceux de la vie.
La métaphore avec la fleur veut réinsérer Marie dans un cycle biologique. Mais les roses sont aussi éphémères… 2° La chute du poème
La mort est mise à part, entre virgules.
Le mot rose termine le poème. Il dit la métamorphose du corps de Marie.
-> Désir devenu réalité. Ronsard donne l’immortalité à Marie, grâce aux mots et à la