Ronsard et l'idéalisme
On peut voir cela dans le poème « bien que les champs, les fleuves et les lieux » où le poète, bien qu’il soit séparé de sa bien-aimée par de vastes terres, n’arrête pas de penser à elle et à sa beauté : « bien que les champs, les fleuves et les lieux/ les monts, les bois, que j’ai laissés derrière/ me tiennent loin de ma douce guerrière/ […] Toutes les nuits, impatient de hâte/ entre mes bras je rembrasse et retâte/ son vain portrait en cent formes trompeur ». Ainsi le poète est impatient de revoir son amoureuse et passe des nuits entières à penser à elle et à son beau portrait en se rappelant de sa beauté. De même, l’idéalisation de la femme est montrée …afficher plus de contenu…
Le poète insiste sur cela pour montrer que la femme est fragile face au temps. Ainsi, il lui montre que sa jeunesse est éphémère, qu’elle va vieillir comme une fleur qui n’a duré qu’une journée : « comme à ceste fleur la vieillesse/ fera ternir vostre beauté ». D’un autre côté le poète décrit la femme lorsqu’elle devient vieille dans le poème « Quand vous serez bien vieille ». Il montre que le temps est l’ennemi de la jeunesse et que la beauté de la jeune femme va bientôt disparaître : « Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle/ Assise auprès du feu, dévidant et filant, ». De plus Ronsard prouve à la femme que personne ne va l’aimer lorsqu’elle vieillira et qu’elle regrettera le temps où il célébrait sa jeunesse dans ses poèmes : « Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle ». Ainsi la femme apparaît dans ce cas comme une créature que le temps dégénère.En outre,