Le roman devrait toujours refléter la réalité . Son contenu ne devrait porté que sur l'inspiration et biensur sans réflechir . Les faits concrets permettent au lecteur de se situer dans le contexte historique et social de l'histoire, et d'analyser plus facilement les personnages et leurs comportements. Si un auteur ne prend pas compte de ces éléments, ils se perd dans son imagination et le roman n'est plus réaliste car, peut-être sans s'en rendre compte parfois, l'auteur embellit les choses, les maquille et les transforme. Le romantisme par exemple, va au contraire du réalisme : au lieu de ne peindre rien d'autre que le réel, les auteurs romantiques prônent leur goût pour les choses vagues, effusives, évasives. Balzac, écrivain français du milieu du XIXème siècle, choisit d'être réaliste pour le début de son roman Le Colonel Chabert. Les premières pages nous dévoilent une scène située dans une étude sombre et assez désordonnée, sale et puante : "cheminée condamnée", "divers morceaux de pains, des triangles de fromage de Brie", "L'odeur de ces comestibles s'amalgamait si bien avec la puanteur du poêle chauffé sans mesure", "cartons jaunis par l'usage", "mobilier crasseux". Nous remarquons bien que Balzac ne cherche pas à idéaliser l'image de cette grande pièce non entretenue, mais bien au contraire, à la décrire comme les études de l'époque, où les clercs travaillaient sans se préoccuper d'un quelconque rangement. Ceci ne trompe pas le lecteur, car il sait qu'il peut avoir confiance en ce que dit le texte, et se rendre compte du réalisme de la scène. De nombreux passages du roman sont également réalistes. Mais en revanche, il y a des passages paraissant irréels, impossibles, comme celui où le Colonel Chabert raconte le moment où il a faillit mourir : "Deux officiers russes , des vrais géants, m'attaquèrent à la fois. L'un deux m'appliqua sur la tête un coup de sabre qui (...) m'ouvrit profondément le crâne. Je tombai de cheval. Murat (...) me passa sur le corps,