roi nu
Dans la mise en scène de Cédric Veschambre et Julien Rocha, le décor nous fait penser aux décors des cirques cependant avec des pièces manquantes, ce qui nous laisse imaginer, ce qui fait voyager le spectateur par diverses possibilités. Nous avons ici, une scénographie bien réfléchie, avec de belles lumières sur deux sortes de panneaux noires ou sont disposés des spots de lumière formant tantôt un cœur, tantôt éblouissant le publique. Cette lumière me fait penser aux lumières lors des concerts de célébrités. D’un côté de la scène nous avons de quoi réaliser le royaume immobile et de l’autre espace qui représentera plusieurs endroits dont la porcherie, la garde-robe royale mais encore les grilles du palais.
Dans le Roi nu, qui est une pièce traitant le pouvoir, la musique doit être sociale ainsi que participative, c’est-à-dire un renforcement de la participation du peuple à la prise de décisions importantes. C’est avec des participants aux ateliers amateurs ainsi que l’équipe de comédiens professionnels, de la manière dont ils s’attribuent la création musicale pure (des improvisations mais encore des formules rythmiques) que l’histoire de la musique se créer au fur et à mesure. Les comédiens travaillent également sur le fait de mélanger une bande son déjà enregistrée et la musique en direct, chanter ou jouer par l’un des comédiens, comme le fait très souvent tout au long de la pièce, Henri.
C’est aussi grâce à l’espace scénique que certains instruments existent car c’est à partir de la scénographie qu’ils ont été créés comme par exemple, l’arbre à cymbales, ce qui