roi georges
L'annexion voit la transformation de la place qui va devenir un pôle important de transit des civils et des militaires, à la fois avec la reconstruction en dur de l'ancienne gare en 1878 (la précédente, bâtie en bois avait brûlé six ans plus tôt), et par l'adjonction de nouvelle casernes à l'emplacement de la citadelle extra-muros voisine, datant du xviie siècle. Cet ensemble de caserne, comprenant la caserne Barbot, dont l'entrée principale se fait sur la place (aujourd'hui ensemble scolaire Georges-de-la-Tour), marque la puissance militaire de Metz dans l'Empire allemand, qui tiens un rôle majeur dans la protection de la paix d'Allemagne, voire d'Europe, selon Guillaume II.
Le démantèlement des remparts entre 1900 et 1903, qui marque la seconde phase de l'annexion à Metz, permet l'expansion urbaine de la ville vers le sud et la création de la Nouvelle ville. En 1908, la gare est transférée à son nouvel emplacement, dans un nouveau bâtiment plus important, et les environs de la place du Roi-Georges ne seront définitivement réalisés qu'au retour à la France de 1914. En effet l’îlot situé entre la place et l'avenue Joffre, devait à l'origine accueillir une église intégrée à l'ensemble de la place Déroulède (actuellement Raymond-Mondon), dont l'élaboration est stoppée par la guerre. Les bâtiments sur les flancs nord et est de la place sont datés de l'entre-deux-guerre et présentent essentiellement une architecture art-déco ou haussmannienne, avec des tendances