roberto zucco
Dans la deuxième partie du Discours sur l’inégalité, Rousseau fait l’éloge de la vie sauvage. D’entrée, il situe cette période entre ‘’ l’indolence de l’état primitif ’’ et ‘’ la pétulante activité de l’amour propre. ‘’ Selon lui c’est durant cette époque que l’humain à le plus évolué, alors que la période qui suivie ne fit que le dégrader, ‘’Cette période du développement des facultés humaines’’, ‘’ la décrépitude de l’espèce ‘’. Rousseau a une hypothèse selon laquelle le changement de période était involontaire et que celle-ci correspondait tout à fait à l’homme. ‘’Il n’en dû sortir que par quelque funeste hasard’’, ‘’le genre humain était fait pour y rester toujours.’’
Dans le deuxième paragraphe, l’auteur montre que durant cette période, tous les hommes étaient indépendants les uns des autres. On voit une très longue énumération avec des anaphores sur l’origine du maintien de leur liberté, ‘’Tant que les hommes se contentèrent […], ils vécurent libres, sains et heureux’’. Toutes les activités énumérées dans le paragraphe sont simples et font référence à l’homme des cavernes qui n’effectuait que des actions de première nécessité très rudimentaires, ‘’cabane rustique’’, ‘’coudre leurs habits de peaux avec des épines ou des arrêtes.’’
Enfin, il expose la dérive vers la propriété et les inégalités avec l’adverbe ‘’Dès l’instant’’ qui est le point de rupture de la situation et la transformation des forets en campagne. Puis, Rousseau montre comment la vie se dégrade avec une gradation de la disparition de l’égalité jusqu’à la propriété des hommes, ‘’L’égalité disparut, [...] on vit bientôt l’esclavage.’’ Le fait que l’eau pour arroser les champs soit remplacée par ‘’la sueur des hommes’’ met l’accent sur la dureté des travaux et de l’esclavage.