La complexité des risques psychosociaux réside dans le fait que de multiples facteurs en sont à l’origine. Il y a des facteurs liés à l’environnement socio-économique de l’entreprise comme l’incertitude sur le devenir de son emploi voire même de l’entreprise puis des exigences de compétitivité au niveau national ou international. D’autres facteurs sont liés à ces risques, comme ce qui est liés aux relations de travail. Par exemple, si entre collègues il y a une absence d’entraide, un management déficient, autoritaire et peu participatif ou même une absence ou faible reconnaissance du travail accompli. Ensuite, les facteurs liés à l’organisation du travail. Le chef de l’entreprise peut avoir des exigences contradictoire, avoir une répartition des tâches hors contrôle, des contrats de travail instables (CDD, intérim…), des horaires de travail inadaptés (à la vie sociale et familiale), des missions qui sont imprécises puis des modes d’organisation modernes (polyvalence, flux tendu) qui ne sont peut être pas au goût de certains employés. Il y a aussi des facteurs liés à la tâche ou liés au contenu du travail à effectuer comme par exemple, les risques liés à l’accomplissement de sa tâche (une erreur médicale pour un chirurgien par exemple), une qualité de travail demandée qui est très exigeante (comme une demande de forte précision), une qualité démesurée de travail (une demande de fort rendement ou une pression temporelle) et des difficultés liées aux missions (absence d’autonomie ou la répétition…). Et enfin, des facteurs liés à l’environnement physique et technique comme la conception inadaptée des espaces de travail (éclairage, espace de travail…) et des nuisances physiques (bruits, chaleur, humidité). Chacun de ces facteurs, combinés à plusieurs des autres, va favoriser l’émergence des risques psychosociaux. Il est alors difficile d’arriver à maintenir tous ces indicateurs au beau fixe et nombreux sont les RPS cités chaque jour dans les médias.
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