Risque du métier informatique
Statistiques accidents du travail et maladies professionnelles :
De part sa nature, l’activité d’informaticien n’entraine pas d’accident spécifique. On retrouve [1] par conséquent une majorité d’accident de plain pied et de chute avec dénivellation (50 %), des accidents de manutention manuelle ou avec des masses en mouvement (23 %) et enfin des accidents liés à des déplacements en véhicule (13 %).
En ce qui concerne les maladies professionnelles, les affections périarticulaires (N°57) restent la première source de maladies professionnelles de la profession (90%). [1]Chiffres nationaux 2006]
Risques inhérents aux lieux de travail.
En règle générale, l’activité des informaticiens s’exerce dans des bureaux isolés ou dans des espaces collectifs. Leur aménagement est souvent un facteur aggravant des risques professionnels en induisant des nuisances supplémentaires (bruit, éblouissement, …).
Risques inhérents aux tâches.
Le travail continu sur écran cathodique ou LCD engendre une fatigue oculaire. Selon les conditions d’éclairage, le phénomène peut être aggravé (reflets). Il est à noter que l’hygrométrie ambiante participe au confort oculaire.
L’activité oblige à maintenir des positions statiques assises prolongées induisant des contraintes visuelles et rachidiennes. La position des mains et des bras sur le clavier de l’ordinateur, ainsi que les frappes répétitives peuvent entraîner des troubles musculo squelettiques.
Risques inhérents aux agents chimiques ou biologiques.
Le métier n’implique pas normalement d’exposition à des agents chimiques ou biologiques. Cependant il faut prendre garde aux polluants environnementaux qui peuvent contaminer les locaux comme l’ozone généré par les technologies d’impression laser ou agents biologiques (légionnelles) qui peuvent proliférer dans les systèmes de ventilation/climatisation.
Risques psychosociaux
Les observations cliniques des médecins du travail montrent chez les salariés de la filière :