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Bel-Ami après avoir divorcé de Madeleine a séduit Suzanne Walter et l’épouse en grande pompe. Le passage constitue le dénouement du roman et se lit comme un doublet de l’incipit.
En quoi peut-on dire que Georges Duroy est un héros ambigu de cet extrait ?
1) Le triomphe de Bel-Ami
a) Un triomphe spectaculaire
A l’origine, le terme de triomphe dirigeait un honneur désigné aux généraux romains vainqueurs de guerre ceux-ci revenant de la guerre traversaient la voie centrale de Rome ou tous les citoyens l’acclamaient, disposés en rang d’honneur. Ici, plusieurs éléments font référence à ce triomphe (ligne 29), la précision de « spectateurs » montre bien que l’aspect publique de ce triomphe qui est un véritable spectacle, mise en scène pour provoquer la sympathie des spectateurs, d’ailleurs, une véritable estimation avec « acclamait », « enviait » ligne 26. Enfin, l’attitude de Bel-Ami est elle aussi empreinte de la théâtralité. Ceci est souligné par l’énumération de la ligne 22 qui décrit une marche majestueuse et étudiée.
b) La profanation d’un lieu sacré
Ce triomphe est d’autant plus impressionnant qu’il se déroule dans un lieu symbolique et sacré ; ’église de madeleine sui se trouve en pleine entré de Paris. Georges Duroy reçoit un sacrement religieux. Pourtant, il semble peu se préoccuper des valeurs religieuses. Au contraire, il semble d’autant plus gouter à son triomphe public qu’il nourrit des désirs inappropriés en son fort intérieur. En repensant à son ancienne maitresse un lexique sensuel domine (ligne 9-10) « toutes les caresse », »le gout de ses lèvres ».
2) Bel-Ami, un ambitieux sans limites
Dans l’incipit, le héros était plein d’attentes et de désirs. Tout au long de l’intrigue nous observons l’ascension politique de Bel-Ami par l’argent, les femmes et la politique. Ici, ce triomphe final laisse voir toute l’ampleur de sa mégalomanie et nous suggère que quelque soit son accomplissement, son ambition sera