Tout d’abord, si l’on sépare le ver Riftia et la bactérie chimiolithrophes qui vivent dans des abysses qui sont des zones marines très profondes dépourvue de lumières, elle ne pourrait vivre l’une sans l’autre.
La symbiose est une source de diversification car les symbiontes présentent des caractéristiques nouvelles par rapport aux individus de la même espèce mais non symbiotes.
La symbiose est une association entre deux organismes de différentes espèces durable et à bénéfice mutuel.
On remarque ici que ces espèces hydrothermales sont les seules communautés animales de notre planète dont la survie n’utilise pas l'énergie solaire ou la photosynthèse.
Riftia est dépourvu de système digestif, mais son tronc héberge un organe interne appelé trophosome qui héberge des symbiotes bactériens. Il s’agit de bactéries sulfo-oxydantes qui utilisent les molécules de sulfure d'hydrogène (H2S), de dioxyde de carbone (CO2), et de dioxygène (O2) pour synthétiser des sucres que le ver peut assimiler
En effet les bactéries élaborent la matière organique à partir des fumeurs noirs, fournissant ainsi l'énergie nécessaire à la survie de Riftia.
L’oxygène et les sulfures nécessaires à la chimiosynthèse des bactéries sont puisés par le ver au niveau des filaments branchiaux puis, semblent être transportés vers les bactéries grâce à une hémoglobine particulière. H2S étant très toxique, son transport sous une forme stable protège à la fois le ver et les bactéries.

On peut donc parler de symbiose car chacun de ces organismes s’utilise pour survivre aux abysses.

Nous pouvons donc dire que ce procédé est responsable de la faune luxuriante et variée qui se trouve dans les abysses.