Rien
« Je suis lié à Villers-Cotterets, petite ville du département de l'Aisne, située sur la route de Paris à Laon, à deux cents pas de la rue de la Noue, où mourut Demoustiers, à deux lieues de la Ferté-Milon, où naquit Racine, et à sept lieues de Château-Thierry, où naquit la Fontaine.2 »
L'enfant a pour marraine sa sœur, Aimée-Alexandrine Dumas (son ainée de neuf ans) et pour parrain le maréchal d'Empire Guillaume Brune3.
Entre 1804 et 1806, c’est au château des Fossés, loué par son père, qu’Alexandre Dumas a fixé ses tout premiers souvenirs : « Du plus loin qu’il me souvienne, c’est-à-dire de l’âge de trois ans, nous habitions, mon père, ma mère et moi, un petit château nommé les Fossés, situé sur les limites des départements de l’Aisne et de l’Oise, entre Haramont et Longpré. On appelait ce petit château les Fossés, sans doute parce qu’il était entouré d’immenses fossés remplis d’eau.4 ».
On retrouve ces tout premiers souvenirs dans son œuvre : « Sur les limites du département de l’Aisne, à l’ouest de la petite ville de Villers-Cotterêts, engagées dans la lisière de cette magnifique forêt qui couvre vingt lieues carrées de terrain, ombragées par les plus beaux hêtres et les plus robustes chênes de toute la France, peut-être, s’élève le petit village d’Haramont, véritable nid perdu dans la mousse et le feuillage, et dont la rue principale conduit par une douce déclivité au château des Fossés, où se sont passées deux des premières années de mon enfance.5 »
Le général Dumas
Le général Dumas meurt le 26 février 1806, quatre ans après la naissance de son fils. Alexandre Dumas a pour aïeuls6 un marquis désargenté qui immigra en 1760 à l'île de Saint-Domingue et une esclave