Richesse des nations, smith. faculté d'échanger et division du travail
Le terme « économie » existe depuis longtemps mais à chaque époque les différents auteurs lui donnent des définitions qui leur sont propres. D’ailleurs même l’objet d’étude de l’économie n’a jamais été unique pour personne, chacun comprenait l’économie à sa façon et l’étudiait donc de manière différente. C’est ainsi qu’au 18ème siècle les auteurs du courant classique définissent l’économie comme la science de la richesse. Pour Adam Smith, un des auteurs les plus importants de ce courant, l’économie est une branche de la science de l’Homme et l’économie politique a deux objectifs essentiels : enrichir à la fois le peuple et le souverain. On en vient donc à un objectif commun des sciences économiques : l’enrichissement. Mais pour proposer un mécanisme permettant d’enrichir la société, il faut tout d’abord déterminer ce qu’est réellement la richesse, comment elle se forme et comment elle se répartit. Les hommes savants seront donc amenés à étudier la société, les comportements des individus la composant car la richesse est ce quelque chose qui a de la valeur aux yeux de chacun, que chacun souhaite posséder. Dans la Richesse des nations, son ouvrage le plus célèbre, Adam Smith tente de déterminer ce qui permet l’enrichissement de la nation et l’accroissement des richesses de celle-ci. D’après lui, la division technique et sociale du travail serait à l’origine de l’augmentation du produit annuel du travail, c’est à dire de la richesse. Or cette séparation des tâches professionnelles ne peut être réalisée que si les individus d’une même société se mettent d’accord à échanger les produits de leurs productions respectives. Ceci nous mène donc à se demander sur la nature des liens qui existent entre la faculté des