RI FT Morale RI
Résumé : les nouveaux enjeux d’un monde globalisé et post guerre froide rend l’analyse réaliste des relations internationales dépassées et incapable d’appréhender les nouveaux acteurs non-nationaux (et les menaces qu’ils peuvent présenter). Il faut aujourd’hui tenir compte de nouvelles donnes telles que l’apparition d’une certaine forme de morale dans les relations internationales, qui rajoutés à une lecture réaliste peuvent la rendre ainsi plus opérante. En effet, la politique internationale n’est plus influencée seulement par la conduite d’intérêts propres de manière aveugle à ce qui se passe dans le reste du monde.
Arguments :
La notion traditionnelle de puissance n’est plus opérante face à de nouveaux acteurs : les guerres asymétriques, les Etats voyous et l’absence d’Etat de droit, les Etats faillis (qui ne disposent plus du monopole de la violence légitime) sont autant de facteurs rendant plus ou moins caducs les armées traditionnelles. L’analyse stato-centrée seule ne permet plus d’appréhender les menaces internationales. De plus, il devient nécessaire d’aborder la sécurité collective comme un ensemble de sécurité collective, concernant des nouveaux risques tels que les risques sanitaires, environnementaux, migratoires…
Les relations internationales se fondent de plus en plus (cela avait lieu auparavant, dans une moindre mesure) sur « l’hyperdémocratie » reposant sur l’ « altruisme rationnel » ( J. Attali, Une brève histoire de l’avenir), et reposant sur une vision plus classique et réaliste des relations internationales. En d’autres termes, l’altruisme est conduit par les intérêts propres des Etats et repose sur un calcul coût/avantage. Il existe une prise de conscience de plus en plus forte que les risques globaux ne peuvent être gérés que par la coopération. Un Etat ne peut plus agir seul, et son bien-être et sa sécurité dépendent aussi de ceux des autres Etats. Par exemple,