Rhinocéros
Eugène Ionesco, par la voix de ses personnages, vient critiquer le fait que les gens se conforment aux autres qui les entoure. Premièrement, le conformiste est toujours omniprésent dans la façon d’agir des individus présents dans le roman :
Bérenger :
Je veux dire l’être humain, l’humanisme…
Jean :
L’humanisme est périmé! Vous êtes un vieux sentimental ridicule.¹
Cette façon d’agir envers Bérenger, révèle que Jean possède une certaine volonté de vouloir l’influencer afin qu’il se conforme à sa croyance. Vu sa persévérance dans cette simple ligne, on comprends que Jean essaie, en dénigrant l’idée de Bérenger, de faire changer Bérenger d’avis, car maintenant que lui-même s’est conformer à la nouvelle tendance, il semblerait que cette idéologie est radicalement devenu la meilleure, selon lui. Par ailleurs, c’est le cas de plusieurs personnes autour du protagoniste, après avoir renié les rhinocéros ceux-ci se jettent volontairement dans leurs bras après quelque jours… Deuxièmement, tous les personnages ont un trait de caractère qui témoigne d’une attitude influençable :
Bérenger :
Les voilà encore ! Les voilà encore ! Ah ! Non, rien à faire, moi je ne peux pas m’y habituer. J’ai tort peut-être. Ils me préoccupent tellement malgré moi que cela m’empêche de dormir. J’ai des insomnies. Je somnole dans la journée que je suis à bout de fatigue.²
Ici, Bérenger dévoile une certaine insécurité due à l’apparition des mammifères. À plusieurs reprises, il se questionne sur la cause de ses changements et cela vient prouver qu’il se sent mal à l’aise et vulnérable face à cette situation. Cela porte à croire qu’il