Rhinocéros
L'après guerre a beaucoup inspiré la population mondiale, notamment la culture populaire traitant sur l'humanisme. 16 ans après la deuxieme guerre mondiale, Lonesco produit rhinocéros, une pièce de théâtre se questionnant sur les valeurs de l'homme face au pouvoir totalitaire. Ainsi dit, les valeurs seront personnifiées par Jean et Bérengé, les protagonistes. Plus précisément, dans rhinocéros, Jean et Bérenger sont porteurs de valeurs antagonistes. Je traiterai donc la preuve de ce contraste, accusant Bérenger d'avoir une idéologie plus libérale tandis que Jean suit l'autorité. De plus, la déontologie de ceux-ci est constamment en opposition.
Une des différences idéologiques majeures est que Bérenger préconise la liberté tandis que Jean défend l'autorité. L'idéologie de Bérenger se fonde par sa grande empathie envers quelconque personnage de l'histoire. Ces signes empathiques émergent souvent au fil de la chronologie pendant que Jean invente ses croyances :«C'est un signe de force.»«Évidemment, c'est un signe de santé et de force. Cependant, ...» (P.149) Malgré l'absurdité des propos de Jean, Bérenger tente toutefois de le comprendre, ce qui se traduirait à une grande ouverture d'esprit dans sa psychologie de liberté sociale. Ainsi, ses concepts d'idéaux deviennent anarchiques et tendent à fuir un système ou même l'autorité. C'est tout à fait le contraire pour Jean, qui lui adopte beaucoup de préjugés pour appuyer l'autorité. «Nous devrions protester auprès des autorités municipales!» (p.34). Avec cette ponctuation exclamative, Jean dénonce vivement l'anormalité des rhinocéros en se fiant à l'autorité actuelle. Cependant, c'est ironique, car Jean deviendra rhinocéros par la suite, preuve de ses préjugés hâtifs. Ce qui explique que, lorsque l'autorité reviendra au rhinocéros, Jean décidera de changer de camp.
Continuant avec la valeur de liberté, Bérenger a peur du pouvoir totalitaire. Le pouvoir totalitaire qui est présenté sous forme de métaphore :