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Cette œuvre est inspirée d'un conte persan intitulé Voyages et aventures des trois princes de Serendip[2]. Cependant Zadig va plus loin que les trois princes de Serendip en ce sens qu'il utilise la science de son temps, un « profond et subtil discernement », pour parvenir à ses conclusions. Il a acquis « une sagacité qui lui découvrait mille différences où les autres hommes ne voient rien que d'uniforme ». Voltaire n'évoque pas le hasard mais parle d'une « bizarrerie de la providence »[3]. Il introduit également le suspense dans son récit, alors que dans la tradition du conte oriental le lecteur est averti dès le départ que les trois frères n'ont pas vu l'animal, ce qui renforce le raisonnement indiciaire de Zadig pour se rapprocher de la méthode