Reverie :

Introduction : Victor Hugo,

a écrit « Réverie », extrait du recueil « les orientales ». Ce poème nous décrit tout d’abord un paysage romantique, mélancolique, puis une rêverie propice à l’inspiration, tout cela autour d’un décor exotique, et de plusieurs types de natures.
Ainsi, nous allons nous demander …..
Nous allons dans un premier temps nous intéresser à la description d’une nature mélancolique, puis, dans un second temps, au ravivement de cette nature, à un paysage qui inspire le rêve, l’espoir, à une nature magique.

Hugo, dans son poème, nous présente tout d’abord un paysage mélancolique, avec le champ lexical de la nature, « le grand bois », « la colline », « foret », « pluie », dans un ton de couleurs tristes « jaunissant », « rouillé ». Le rythme est lent, avec peu de ponctuations. On remarque le champ lexical de l’automne, « le grand bois jaunissant », « l’automne décline », « dore seul la colline », ce qui connote la mort. Le poète exprime un désir de solitude, avec l’emploi de l’impératif, ligne 1 « Oh ! Laissez-moi ! », il emploi aussi le présent dans la première strophe « fume » « cache », « rougit et disparait », « dore », il parle au lecteur.

Tandis que dans le reste du poème, Hugo procède à la recherche de l’inspiration, à une rêverie propice à celle-ci, « Oh ! qui fera surgir soudain, qui fera naitre », « je rêve à la fenêtre », « qu’elle vienne inspirer, ranimer »Il compare l’arrivée de cette inspiration à « la fusée en gerbe épanouie » qui « déchire ce brouillard avec ses flèches d’or », ainsi qu’à un « ciel d’automne rembrunies ». Nous remarquons la présence dans les deux dernières strophes de nombreux verbes d’actions, « déchire », « inspirer, ranimer », « jeter », liés à un rythme rapide, avec beaucoup de ponctuations, ce qui connote une forte émotion. Le champ lexical des villes arabes dans le poème, « quelque ville mauresque, éclatante, inouïe », connote l’arrivé d’un espoir certain, qui va éloigner la