Resumé stiglitz
Le fanatisme du marché et la critique sans nuance de la mondialisation, Stiglitz identifie une autre voie possible (« réformer la mondialisation ») en insistant sur les liens entre attitudes économiques et culturelles. Il montre les problèmes engendrés par un passage trop brutal à l'économie de marché en étudiant les difficultés rencontrés par l'Amérique latine et l'Afrique pour s'intégrer à la mondialisation et il en conclue qu_il faudra d'abord stabiliser et sécuriser le monde en développement. En particulier, il insiste à travers l'étude des accords pour libéraliser les échanges sur la nécessité d'introduire un traitement différencié en faveur des pays en développement.
Pour faire fonctionner la mondialisation, Joseph Stiglitz développe plusieurs dossiers prioritaires : celui de la propriété intellectuelle qui doit conduire à un système équilibré favorisant à la fois l'innovation et la justice sociale ; celui de l'appropriation des ressources naturelles qui pose le problème du juste partage des richesses et du bon fonctionnement de la communauté internationale ; celui du réchauffement climatique qui nécessite que les forces économiques de la mondialisation qui ont été jusqu'ici néfastes pour l'environnement deviennent des moyens pour le protéger à travers des procédures d'incitation, des réglementations plus sévères, des taxes.
Concernant le rôle des multinationales, Stiglitz insiste sur la responsabilité sociale des entreprises et la lutte nécessaire contre les ententes qui débouchent sur des monopoles de fait et le risque de voir se développer la corruption.
Stiglitz aborde aussi « le fardeau de la dette » des pays en développement avec des prêteurs qui sont incités à