I. Une spectaculaire poussée de l'extrême droite A. Facteurs socio-économiques B. Les vieux démons antiparlementaristes C. Une grande variété de nouveaux mouvements II. Des mouvements de type fasciste de peu d'envergure D. Tableau d'ensemble E. Ce qui a empêché le fascisme de se développer en France
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Résumé de l'exposé
Durant les années 1930, toutes les démocraties européennes, à l’exception de l’Angleterre, sont confrontées à la montée de l’extrême droite. La France ne fait pas figure d’exception. Et au lendemain de l’émeute du 6 février 1934, la majeure partie des sympathisants de la gauche française sont convaincus de l’existence d’une menace fasciste qui mettrait en danger le fonctionnement, voire l’existence de la République.
Mais peut-on pour autant être de l’avis de Bernard-Henri Lévy qui affirma dans Idéologies françaises que le France de 1939 est prête à se livrer « sans retenue, avec un allégresse obscène » à une « authentique révolution fasciste » ? En d’autres termes, y a-t-il eu un fascisme français dans les années 1930 ?

[...] Pour la gauche son caractère fasciste ne fait aucun doute (marches aux flambeaux, uniformes, Cependant, même si son organisation est militaire, si les chefs sont nommés et si tout ce qui divise la nation est condamné, -le totalitarisme et le fascisme sont rejetés -il y a une absence totale d’antisémitisme et de racisme (même si là encore tous les adhérents ne sont pas de l’avis de la hiérarchie) -de la Rocque veut un exécutif fort, mais considère que le rôle du parlement est important et soutien le vote des femmes. [...]

[...] Milza dira que même s’il est pourvu de l’attirail fasciste (marches aux flambeaux, uniformes, entraînements paramilitaires, c’est un césarisme plébiscitaire ayant revêtu les oripeaux du fascisme Mais n’en concluons pas pour autant que la France a totalement échappé au fascisme qui à l’époque était présent