Responsabilité politique
La responsabilité politique, c'est-à-dire l’obligation de celui qui assure une fonction politique de se retirer lorsqu’il a perdu la confiance de ceux devant lesquels il doit répondre, parait être la pièce maitresse du régime parlementaire. D’ailleurs ce régime se base sur deux principes fondamentaux : l’un de collaboration fonctionnelle et l’autre de révocabilité mutuelle et tout cela semble traduire une conception souple des pouvoirs. Les pouvoirs, dans un régime parlementaire, collaborent et peuvent être révocables : il existe en effet des moyens d’engager la responsabilité politique d’un des pouvoirs (comme la motion de censure ou le droit de dissolution si l’on prend l’exemple français).
De plus la responsabilité politique sert de critère de définition du régime parlementaire, ainsi il ne faudra s’intéresser qu’à l’étude de la place de la responsabilité politique dans le régime parlementaire. Le régime présidentiel ne fera donc pas l’objet du développement qui va suivre car il se base sur une idée d’irrévocabilité mutuelle.
Ensuite ce sujet renferme plusieurs intérêts tant théoriques que pratiques. D’abord le berceau du parlementarisme a été la