Respecter la vie, disposer de sa mort : un droit, un choix, une liberté ?
Mais si ne nous croyons pas en Dieu, est-ce que ce nous pouvons nous approprier ce commandement ?
Heureusement, oui.
En effet, il serait dommage et dommageable pour l’humanité si seuls les croyants appliquaient ce précepte.
Ce qui est curieux, c’est que l’on puisse tuer au nom de Dieu, comme le font les terroristes.
Le respect de la vie comme valeur directement reliée à la foi signifie qu’aucun Homme ne peut attenter à la vie d’autrui sans outrepasser un commandement divin, car si l’Homme a le pouvoir de tuer, c’est qu’il situe son pouvoir au même niveau que Dieu.
C’est sans doute dans un but de préserver les hommes de la guerre que ce commandement a vu le jour, cependant, nous pouvons nous questionner sur l’application de ce testament à soi.
Est-ce qu’il signifie uniquement de ne pas tuer l’autre ou bien s’applique t-il également à soi ?
Sommes-nous censés respecter aussi bien la vie de l’autre que la nôtre ?
Pouvons-nous disposer de notre vie aussi bien que de notre mort ?
Pour ma part, je considère la possibilité de disposer de sa vie comme un droit, en effet, en partant du principe que c’est l’Etat qui remplace Dieu dans nos sociétés dans le sens où l’Etat est omnipotent, ce même Etat devrait accorder la liberté à chacun de disposer de sa propre vie.
Cela va bien évidemment à l’encontre des intérêts de l’Etat car un citoyen qui disparaît, c’est un maillon qui quitte le lien social, c’est une remise en question possible de la légitimité de l’Etat, et c’est aussi tout simplement un électeur et un cotisant en moins.
En France, le suicide est une liberté civile et n’est plus réprimé depuis le Code Napoléon de 1810, mais cela ne signifie pas pour autant que cela soit un droit, en effet, la chape de plomb qui tombe sur les familles de