REPUBLIQUE GAULIENNE
La politique d’autodétermination, les pourparlers, les référendums amèneront finalement à l’indépendance algérienne suite aux accords d’Evian. Pourtant, le contexte difficile conduit quant même, à la suite du putsch d’Alger, à mettre en œuvre l’article 16, donnant ainsi tous les pouvoirs au chef de l’Etat afin de rétablir la situation.
Parallèlement, les anciennes colonies d’Afrique noire accèdent progressivement à leur indépendance.
Tandis que le gouvernement Debré met en place diverses réformes fondamentales pour le pays, il ne parviendra pas à perdurer plus longtemps. Ainsi, Michel Debré, ayant rédigé la Constitution avec le général de Gaulle, annonce sa démission de son poste de 1er ministre en 1962 ; il sera remplacé par Georges Pompidou, qui, n’étant pas parlementaire, rompt avec les anciennes pratiques. Presqu’inconnu du grand public, il n’aura pas autant de poids que son prédécesseur lors de son mandat à Matignon, même s’il eu suffisamment d’importance pour pouvoir être élu président de la République plus tard.
Les principales caractéristiques de cette nouvelle République résident dans la volonté du général de renforcer le pouvoir présidentiel qui posséderais une réelle force, ainsi que de protéger le pays d’une Europe à visée fédéraliste. Afin de rétablir la suprématie du président de la République, le général de Gaulle souhaite se positionner grâce à une meilleure légitimité. Contredisant la politique des partis reposant sur des divergences amenant à des conflits à l’Assemblée, il établit le suffrage universel lors