Repenser l'automobile
Le secteur automobile est actuellement en crise, que l'on pourrait qualifier d'identitaire. En effet, l'automobile sous sa forme actuelle (fonctionnant grâce à des dérivés du pétrole) est tout d'bord la cause d'une forte pollution atmosphérique. De plus, même si actuellement le baril de pétrole coûte 75$ , on a vu dans un passé très proche que son prix pouvait allégrement atteindre près de 150$, transformant en produits de « luxe » l'essence et le gasoil , et donc indirectement la voiture. Aussi, cette énérgie étant une énergie fossile, elle va progressivement se raréfier puis disparaître. A ces trois « problèmes » vient s'ajouter le contexte économique actuel ( crise financière, faillites de banques, baisse du pouvoir d'achat des ménages ) qui a engendré une forte baisse de la consommation, touchant de plein fouet le secteur automobile. Cela se traduit par une baisse de la demande par rapport à l'offre, et donc un non-écoulement des stocks notamment. On peut par exemple prendre l'exemple de Renault qui a annoncé, le 14 novembre dernier, « que des fermetures temporaires d'usines concerneraient cinq de ses sites en France et en Europe, une mesure de réduction de sa production prise pour faire face à la chute des ventes dans un marché automobile déprimé » (source: Association France Presse). Le secteur automobile doit donc se remettre en cause pour pouvoir repartir sur de nouvelles bases adaptées au contexte socio-politico-économique. Le défi principal est de trouver un remplçant au pétrole, seule énergie capable actuellement de subvenir en masse aux besoins de l'automobile, et à ceux du secteur des transports en général.
Ainsi, la voiture au pétrole est amenée à terme à disparaitre, pour être remplacée dans un futur plus ou moins proche par des véhicules