Rencontre franco-suedoise
Le cas franco-suédois présenté par Philippe d’Iribarne nous expose et explique toute la difficulté qu’induit la rencontre multiculturelle, une constitution d’une équipe mixte de deux sociétés de nationalités différentes française et suédoise. L’équipe avait alors pour projet la mise en place d’une plate-forme commune pour les produits haut de gamme de chacune des firmes. La réalisation d’une fusion s’est heurtée à de graves problèmes de communication et s’est soldée par un échec : les français ont perdu patience devant les immortelles discussions des suédois et ces derniers ont très mal pris la non-consultation des équipes de travail pour décider de la marche à suivre.
I.
Problématique centrale du cas :
A quel point les différences culturelles seraient-elles un frein aux accords interentreprises?
II.
Les stéréotypes:
Les deux équipes, française et suédoise, imprégnées dans leurs préjugés réciproques rencontrent des difficultés de compréhension et d’interprétation des comportements de leurs interlocuteurs. Nous observons alors des stéréotypes de deux parties : les Suédois ne comprennent pas comment les Français peuvent vivre dans une telle ambiance d'agressivité, de bataille et de joutes oratoires, le tout sous l'autorité d'une hiérarchie qui détient les pleins pouvoirs « Les Français se distinguent par la manière agressive dont chacun défend son point de vue.... Pour les Français le conflit est naturel et il n'y a pas à en avoir peur … l'argumentation était une partie de la procédure de travail. F...était bien meilleur pour négocier »; « Les différences culturelles nous rendaient un peu humble en face du roi ; nous n’avons pas l’habitude d’avoir des relations de cette sorte – nous tendons à être le cousin de la campagne. Tous les symboles qui montrent que l’on est quelqu’un d’important sont utilisés chez F…, ils sont l'élite et ils le montrent » ; alors que les Français voient les Suédois comme