Relaxation
Prendre soin, se relaxer , c’est être attentif, veiller sur la personne soignée, manifester qu’elle est importante, qu’elle compte, l’aider à trouver ou lui apporter un confort de vie, l’aider à restaurer sa santé, la guider pour qu’elle prenne en charge sa santé. C’est considérer, prendre en compte ce qu’elle vit, écouter le sens qu’elle donne à ce qu’elle vit, porter sur sa souffrance un regard bienveillant, d’espoir, servir de miroir afin qu’elle progresse dans son cheminement. C’est aussi l’aider à identifier ce qui est bon ou néfaste pour sa santé et comment y remédier, l’aider à s’adapter, l’aider à vivre les différentes étapes de vie, jusqu’au bout. Prendre soin, c’est considérer la personne dans sa globalité.
Le soin, la détente doit prioritairement être adapté à celui ou ceux à qui il s’adresse. Il y a nécessité d’une cohérence du projet de soin entre les différents acteurs de soin, la famille, les proches... Cette alliance thérapeutique est nécessaire pour la constitution d’un lien avec la personne, afin d’avancer vers un but commun. Elle est la première étape d’un soin de qualité ou de détente, efficace et pourvu de sens, pensé dans l’intérêt et pour le bénéfice de la personne.
Comme dit Jacques Hochmann « L’enfant a besoin d’apprendre, c’est-à-dire besoin qu’on éveille et stimule ses potentialités, qu’on lui enseigne des règles et des connaissances et qu’on lui propose des modèles d’identification. L’apprentissage n’a pas seulement une valeur sociale, en disciplinant l’enfant et en lui fournissant des procédures utiles. Il a une valeur structurante, il contribue à organiser la psyché selon des lignes de force. [...] Le soin, pour être efficace, a continuellement besoin d’être inclus dans une pratique plus générale de réseau où il vient se confronter avec l’éducation. Il ne s’agit donc pas de préconiser une démarche ou une autre, thérapeutique ou soignante [...]. Il s’agit au contraire d’articuler soin