Relativité
Comment obtenir un tel résultat avec des moyens relativement limités ? Je vous propose de découvrir toutes les étapes qui mènent à cette photo. Suivez le guide !
I)
Le matériel
Comme je le disais en introduction, le matériel nécessaire est (relativement) à la portée de tout le monde. Il faut : • Un appareil photo reflex Les modèles Canon donnent d’excellents résultats, mais une autre marque convient également. Les modèles haut de gamme n’apportent rien en astronomie. Un EOS 1000D premier prix donnera des résultats sensiblement similaires à ceux d’un 50D, bien plus onéreux. La différence tient à la finition, à l’ergonomie, à la vitesse du mode rafale, ect… Tout ceci est inutile en astronomie.
Crédits : www.digit-photo.com
En revanche, privilégiez les modèles dotés de la fonction LiveView. Ils vous feront gagner du temps lors de la mise au point. • Un objectif de bonne qualité La distance focale dépend du champ que vous voulez couvrir. Pour les très grands champs (la Voie Lactée par exemple), prenez des courtes focales (< 50mm). Pour les champs un peu plus resserrés, optez pour une focale plus importante (de 50 à 100mm) Enfin, les téléobjectifs (de 135 à 200, voire 300mm) vous permettront d’isoler un objet relativement étendu (galaxie d’Andromède, amas des Pléiades, nébuleuse North America…) La qualité optique est un critère déterminant. En effet, les aberrations de votre objectif seront immédiatement révélées par les étoiles (objets ponctuels par excellence !) Fuyez les zooms vendus en kit avec votre boîtier (du type 18-55), ils sont de piètre qualité en astronomie. Accordez une grande importance à l’ouverture maximale de votre objectif. Plus l’ouverture est grande (donc le nombre f/d est faible) et plus celui-ci collectera de lumière. f/4 est un minimum en astronomie. N’oubliez pas que diminuer l’ouverture d’un facteur de 2 (par exemple passer de f/2.8 à f/4) oblige à doubler le temps de pose ! Les zooms f/2.8 constant (24-70 ou