Relations interntionales
sultan Abdülhamid II , le despote obsédé par la crainte d’être déposé ou même assassiné, Abdülhamid va opter pour une politique d’autoritarisme, et de centralisation dans l’étendue de l’empire ottoman pour éliminer toutes velléités indépendantistes.
Après l’échec de l’ottomanisme, qui a visé à créer une nation ottomane composée de sujets égaux sans aucune discrimination religieuse ou ethnique, et pour faire face aux ingérences des puissances étrangères avec les tanzimats , Abdülhamid se fit le promoteur de l'idéologie panislamiste, espérant mobiliser tant les musulmans vivant dans l'empire que les autres pays musulmans.
Volonté de consolider la cohésion interne de l’empire, et à renforcer la solidarité entre les musulmans, pour contrecarrer le nationalisme montant, qui menace non seulement l’unité, mais l’État ottoman. ’exemple, nationalisme chez les Arméniens, ce qui a dégénéré aux massacres qui ont eu lieu entre 1894 et 1896 durant lesquels vont périr 200 000 personnes. la Crète est perdue en 1897, tandis que la Macédoine demeure sous la souveraineté ottomane jusqu'à la guerre des Balkans en 1912.
S’inspirant de la Révolution française de 1789 et des écrits des intellectuels ottomans surtout Namik Kemal, l’opposition se concrétise dans le mouvement des Jeunes-Turcs qui se constitue pour partie à l’intérieur de l’État (Istanbul, Salonique) et pour partie à l’extérieur (Le Caire, Paris, Genève). Réclamant la restauration de la constitution de 1876 pour pouvoir résister à la pénétration européenne, et pour éviter le démantèlement de l’empire.
La crise devient de plus en plus patente à la première décennie du xxe siècle. En effet, la situation sur le double plan économique et social se détériore graduellement, le retard dans le paiement des soldes des soldats cause plusieurs émeutes dans les casernes. L’Allemagne, soucieuse d'affirmer sa vocation mondiale, cherche à