Relation chine - afrique
La Chine voit en Afrique une grande opportunité de développement, qui lui permet particulièrement d’amortir sa pénurie de matières premières. Elle investit pour cela massivement en Afrique, sous le regard des Etats Unis et surtout du FMI qui voit ces accords de troc d’un mauvais œil. A partir d’un exemple concret d’investissement chinois au Congo, nous allons chercher à voir les principaux enjeux qui se cachent derrière. Depuis 2009, le nouveau projet d’infrastructure est de tendre un câble à fibre optique venu d’Afrique du Sud, passant par Kinshasa, puis rejoignant un câble venu de l’océan indien. Cette nouvelle infrastructure devrait permettre de développer rapidement la téléphonie mobile, mais aussi un grand nombres d’autres innovations technologiques majeurs : relié aux ordinateurs, il permettra les transactions financières, l’enseignement à distance. Le Congo a pour cela investit 60 millions d’euros, dont le premier tiers découle d’un crédit accordé par le gouvernement chinois. Mais ce n’est pas tout. En effet la Chine a signé une convention prévoyant 6,3 milliards d’euros d’investissements (dont 4,2 pour les infrastructures et 2,1 pour la relance du secteur minier. En contrepartie de ces travaux, le Congo a promit à la Chine l’accès à des quantités importantes de matières premières minières. En un mot, il s’agit la d’un accord de troc moderne. En apparence donc cet accord semble bénéfique de toute part au Congo, et de manière générale à l’Afrique. En effet, il permet avant tout de s’affranchir de la tutelle du FMI et des pays occidentaux. De plus, les crédits accordés par la Chine sont bien moins exigeant que ceux du FMI : les taux d’intérêt sont non seulement bien plus bas, mais dans le cas de ce crédit, la seule garantie que la Chine a de la part du Congo est la possibilité de celle ci de réaliser de nouvelles prospections. Ces crédits ne s’accompagnent pas de politiques « d’ajustement structurels » comme