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Hippocrate disait déjà "Ton alimentation est ta première médecine" (c'était au Vème siècle av JC) et recommandait fermement aux obèses de l'époque de ne manger qu'une fois par jour. Mais, jusqu'au XIXème siècle, la tendance reste à la corpulence, signe extérieur de richesse et de bonne santé.
Au XVIIème siècle, les théories alimentaires commencent à évoluer vers celles que nous connaissons aujourd'hui. Preuve à l'appui : au restaurant, la mode était déjà à la salade de légumes frais, assaisonnée à base d'huile...
Les idées reçues et les premiers régimes
Quand la minceur devient un critère de beauté au début du XXème siècle, on commence à voir apparaître diverses théories pour perdre du poids. Dans les années 1900, Horace Flechter (par ailleurs sérieusement obèse) découvre que si nous avons 32 dents, c'est pour la mastication : il préconise donc de mastiquer chaque bouchée de nourriture par chaque dent, soit 32 fois ! Le régime du Dr Guelpa, à la même époque, est un peu plus radical : il impose un jeûne total, qui fait perdre la sensation de faim en quelques jours (l'eau et les boissons chaudes sont quand même autorisée !). Dans les années 20, ce sont les thés à base d'herbes et surtout les algues (séchées, en poudre, en capsules…) qui deviennent à la mode.
Les temps modernes ou le culte du corps...
Depuis les années 60, le corps se montre : la tendance aux régimes connaît un boom spectaculaire, chacun d'entre eux présentant plus ou moins un intérêt reconnu. Les plus célèbres (voir tableau) sont aussi indémodables, ils réapparaissent chaque année à une ou deux variantes près, habillés de quelques nouveautés supposées retenir l'attention.
Quel avenir pour les régimes ?
A en juger les chiffres (50 % des femmes âgées de 25 à 60 ans souhaitent maigrir), ils peuvent aborder l'avenir avec une sérénité certaine. A moins que la médecine moderne finisse par trouver le remède miracle, la pilule "moins 5 kg en 24 heures"... La génétique passera aussi