Regards croisé sur la douleur
Dr Le Breton : Expériences de la douleur »
Rien de plus intime et biologique que la douleur, le seuil de l’aurifère n’est pas le même la douleur n’est pas ressenti au même moment, n’est exprimé, ni dit de la même manière.
La douleur est une signification, elle n’est pas sans souffrance, elle n ‘est jamais cantonné à une fonction ni un organe. Aucun sens de du dualisme, douleur physique et souffrance morale. Elle n’écrase pas le corps mais la personne à part entier.
La souffrance : degré de pénibilité de la douleur.
Il y a des douleurs qui induisent des souffrances vivent, d’autres font mal sans plus considéré qu’il font parti de l’expérience. Imprégné de sens, de signification, mêle le biologique et la signification intime, elle est 100%physique et intime. Ce qui détruit c’est la douleur subie, celle qui nous fait violence, celle qui altère notre rapport au monde. Lorsqu’elle est choisi (rite de passage,…) permet à l’individu de s’épanouir.
Pas la seule traduction d’une effraction de l’intégrité du corps. La douleur est à la fois une somatisation et sémantisation, elle cristallise du sens qui va moduler l’intensité de la souffrance éprouvé. Elle touche une personne singulière marquée par son histoire personnelle.
R. Le riche, la douleur n’est pas un influx nerveux mais le choc entre une excitation et un corps à part entier.
G. Canguilhem « le normal et le pathologique » : l’homme fait sa douleur comme il fait un deuil, comme il fait une maladie.
Ce n’est pas l’enregistrement dans la conscience d’un agression, à la fois une émotion et une perception, la sensation n’existe pas, seul existe des hommes et des femmes, à partir du moment ou l’on exprime une douleur ça implique un décodage, une traduction d’une stimulation intérieur au travers de filtre de notre personnage.
La douleur subie
Celle qui fait souffrance, qui nous écrase, qui vient nous déshumanisé. Des techniques de sens permettent à l’individu de contrôler sa