Redaction realiste
Toulouse 1er Mai 1871
« Joannin Victor ! » Aboya le soldat à l'accueil. Un jeune homme d'une petite vingtaine d'années s'extirpa tant bien que mal de la masse et s'avança pour récupérer son bien. il était maigre, blond et trapu. À l'évidence il manquait de confiance en lui ; d'une petite voix il informa le soldat, qui le cherchait des yeux qu'il se trouvait à sa gauche. Il prit l’enveloppe et, sans même l'ouvrir sortit de la salle.
Une fois dehors il rejoint sa mère qui l'attendait place Wilson ou elle aimait se rendre lorsque quelque chose la tourmentait.
« Alors ? ça y est ? Tu connais la réponse ? Lui dit elle d'un air anxieux -Non je voulais attendre d'être avec toi pour l'ouvrir. Répliqua t il souriant et décontracté.
-Bien. Ouvre donc, maintenant que je suis à tes cotés.
Victor déchira l'enveloppe, ouvrit la lettre et sembla réfléchir, sans dégager le moindre sentiment.sa mère qui s'impatientait lui dit mais enfin qu'y a t il ? Rien, je ne connais point le lieu ou l'on m'affecte voilà tout quelle est le nom de la ville ? Demanda la mère de plus en plus inquiète Montbrison. Rétorqua Victor d'un rictus intrigué.
La mère à présent était devenu aussi blanche que la neige, elle qui pourtant avait la peau hâlée par le soleil du Sud. -Mais ce n'est pas possible... non tu n'ira pas ! -Enfin mère qu'est ce qui te prend, d'abord ou est ce Montbrison et qu'il y a t il de si terrible en ces