Redac invention
Tu te rends dans un magasin. Tu achètes pour plus de trois 300 euros de vêtements. Tu ne comptes plus ton argent tellement tu en as. Tu gardes tout pour toi et tu le vis très bien. Tu es généreusement égoïste et tu aimes ça .
Après avoir bien dépensé ton argent dans ce magasin tu sors, des billets à la main . Tu sens le parfum de l'été, le temps est magnifique, l'air est doux.
Accrochée a ton billet comme une moule à son rocher, tu avances d'une allure pressée et déterminée. Tu dois acheter la nouvelle paire de chaussure sortie il y a tout juste deux jours !
Tu te presses lorsqu'un vieil homme te bouscule violemment. Un peu sonnée, tu as juste de temps de voir tes billets tomber et des crier « mes précieux billets » avant de t'évanouir.
Quand tu te réveilles, il fait froid. L'air est humide. Tu es une jeune maman de quatre enfants, âgée de vingt-six ans. Tu vis à Curitiba, au Brésil. Ta maison n'est pas vraiment une maison. Tu es dans un misérable taudis. Tu vis dans un bidonville. Le paysage est sombre, triste, sans couleur.
Tu élèves tes enfants seule, tu dois tout faire toute seule.
Tu n'as aucune information sur le monde, aucun moyen de contact avec la population. Tu es dépassée, les enfants ont faim, tu n'oses pas leur dire non, mais tu es obligée. Non à la maison confortable, non à la nourriture délicieuse.
Ton seul moyen de tenir , c'est le foulard offert par ton mari défunt. Tu le portes tous les jours, tu ne le quittes jamais.
Comme tous les soirs, tu nourris tes enfants, puis tu laisses leur garde à ta fille aînée. Toi, tu vas faire ton « travail du soir ». Tu vas aller voler aux riches dans les rues bondées de Curitiba. Tu as une technique bien à toi, inimitable [ les victimes ne peuvent pas soupçonner de se faire voler sur le coup ] .
Tu ne t'ai jamais fait prendre et chaque soir, tu pars de plus en plus confiante.
Mais malgré cette confiance,à l'intérieur de toi tu es toujours un peu tendue et tu