REBELAIS
Cet extrait est tiré de Gargantua écrit par l’humaniste François RABELAIS.
Il s’agit de la situation de la bataille entre les fouaciers de Lerné et les berges de Seuilly. Dans cet extrait cite comment le frère Jean se défend afin de sauver le champ de vigne de l’abbaye.
RABELAIS date au 16ème siècle, cet auteur est passionné sur les études humanistes. Il change d’ordre de religieux puis s’intéresse au droit et à la médecine.
Nous allons analyser les critiques de la guerre ensuite les critiques de la religion.
I- Les critiques de la guerre.
Le motif de la bataille est futile, ridicule (FJ défends la vigne)
Frère du jean ne défends pas la paix mais se comporte en guerrier impitoyable. « mais ensemble tu rendras ton âme à tous les diables ». Le costume religieux de FJ ainsi que les instruments de pieté sont détournés pour un usage guerrier. « Ainsi sortit en beau sayon, mit son froc en écharpe. »
Le renforcement de l’horreur du massacre par tous les détails anatomiques comme Rabelais était médecin « La cervelle » « bras, jambes » « les spondyles » « les reins » et l’accumulation d’un vocabulaire précis et varié de la destruction. « Le nez, pochait les yeux, fendait les omoplates, sphacélait les grèves dégondait les ischies. »
Les méchants sont déshumanisées ce qui permet au gentil héros de les massacrer sans scrupule comme le prouve la comparaison « comme des porcs »
L’efficacité meurtrière et l’impitoyable du héros est souligné par l’anaphore « si » qui insiste sur le fait que quoique l’ennemi fasse il sera abattu et que rien ne peut le sauver de la puissance du héros.
La guerre est violement critiqué ici. Elle tue quantité d gens qui meurent dans d’atroces souffrances.
Les motifs de n’importe quelle guerre sont souvent dérisoires. Tout est bon pour faire la guerre. La nature humaine n’est ni paisible ni raisonnable.
Rabelais satirise le culte guerrier et la guerre en général.
II- Les critiques de la religion.
FJ