1) Le Réalisme Le mouvement réaliste se développe à partir de 1848, bien avant le mouvement naturaliste. Ce mouvement puise ses thèmes directement dans le monde contemporain, social et historique, et s'intéresse désormais à des groupes sociaux, à des situations qui n'étaient pas jusqu'ici considérées comme artistiques. En effet, il s’intéresse à ce que nos sens perçoivent et décrète que tout événement, objet, être, chose ou action sont dignes d'être des sujets littéraires et qu'ils doivent être rendus de manière véridique. C'est ainsi qu'émergent les ouvriers, les artisans ou encore les prostituées dans le roman. Les thèmes abordés concernent principalement l'influence du milieu sur les individus, la vie urbaine ou provinciale et les misères et ascensions sociales. Les principes de ce mouvement reposent sur la reproduction la plus parfaite possible de la réalité et, cela implique souvent la documentation sur le terrain et le souci du détail. De plus, le romancier applique les méthodes des sciences expérimentales et la philosophie positiviste. C'est en cela que le Réalisme ouvre la voie au Naturalisme qui prolonge encore plus les méthodes scientifiques.
En premier lieu, l’effet de transparence est une caractéristique réaliste partie intégrante du XIXe siècle. Cette expression signifie l’honnêteté. C’est-à-dire, que pour se rapprocher le plus possible de la réalité, les auteurs étaient le plus honnête possible afin de ne laisser aucun doute dans l’esprit du lecteur concernant les personnages, les lieux et l’histoire se déroulant dans l’œuvre. Or, cette intention était souvent traduite par une description de long en large des aspects énumérés ci-dessus
Le mouvement réaliste se développe à partir de 1848. Les auteurs réalistes ont pour objectif de représenter le monde contemporain, social et historique. C’est ainsi qu’émergent les ouvriers, les artisans ou encore les prostituées dans le roman. Les thèmes abordés concernent principalement