Raymond rambert - la peste
Raymond Rambert
Raymond Rambert est un journaliste parisien d’environ 25 ans, « court de taille, les épaules épaisses, le visage décidé, les yeux clairs et intelligents, il portait des habits de coupe sportive et semblait à l’aise dans la vie. »
Il enquête à Oran sur les « conditions de vie es Arabes » et « l'état sanitaire ».
En plus d'être journaliste, il a un passé de militant. En effet il a combattu, pendant la guerre d'Espagne, du côté des vaincus. C'est cette expérience qui lui permet de parler en faveur du droit au bonheur. Quand le livre traite du rôle du bonheur, Rambert frappe le lecteur en affirmant que le bonheur individuel fait le bien public. Il réclame l'humanité et souligne que le bonheur individuel et l'amour comptent le plus d'après lui. Rambert n'accepte pas d'être enfermé Oran où il n'est que de passage, et veut à tout prix rejoindre la femme qu'il aime en France.
Je ne peux pas supporter l'idée que cela va durer et qu'elle vieillira pendant tout ce temps […]. A trente ans, il faut profiter de tout.
Il vit le conflit du bonheur et de la solidarité. Il continue à poursuivre son but de rejoindre son amante en entreprenant des tentatives de fuite souhaitant échapper à la ville pour retrouver son amour.
Je sais que l'homme est capable de grandes actions. Mais s’il n'est pas capable d'un grand sentiment, il ne m'intéresse pas [...]. Ce qui m'intéresse, c'est qu'on vive et qu'on meure de ce qu'on aime.
C'est un but auquel il tient fortement cependant la solidarité de la misère des autres va prendre le dessus et il décidera finalement de rester et de participer aux formations sanitaires pour aider les habitants.
J'ai toujours pensé que j'étais étranger à cette ville et que je n'avais rien à faire avec vous. Mais maintenant que j'ai vu ce que j'ai vu, je sais que je suis d'ici, que je le veuille ou non. Cette histoire nous concerne