Raymond boudon
Raymond Boudon, L’inégalité des chances, édition Hachette Littératures, 1984
Étude de la Deuxième partie: L’inégalité des chances devant l’enseignement
L’inégalité des chances devant l’enseignement selon R.Boudon porte sur l’analyse critique de la relation entre le niveau de scolarisation et la mobilité sociale pour en montrer le caractère non mécanique et non déterministe. Boudon caractérise l’école par un ensemble de bifurcations. A chaque point de ces bifurcations, il existe des stratégies individuelles qui varient selon l’origine sociale. En effet, les élèves et leur famille comparent les coûts et les avantages de leurs choix à chaque décisions. Tant que les avantages sont supérieurs au coût, les élèves continuent leurs études. Or, les familles issues de milieu modeste surestiment le coût et sous estiment les avantages du diplôme contrairement aux familles privilégiés qui réagiront inversement. Ainsi, un élève issu d’un milieu modeste choisira plus facilement de faire des études courtes, contrairement aux enfants issus de milieux privilégiés, qui eux, feront de longues études . La lecture de cette étude m’a permis de comprendre que les inégalités scolaires ne sont que le résultat de stratégies individuelles qui sont fonction de l’origine sociale. Moi qui croyait qu’elles étaient principalement dues à des inégalités économiques, je sais maintenant qu’il s’agit d’avantage d’inégalités liées à des divergences d’opinion familiale, entre familles issues de milieu modeste et familles privilégiés. Enfin, dans une société où les politiques publiques prônent la démocratisation de l’enseignement, les inégalités persistent car il existe toujours une différence d’évolution entre la structure éducationnelle et la structure