Rascisme
Lutte contre le racisme et les discriminations : quelques notions
Un des principes fondamentaux en matière de droits de l’homme est celui de l’égalité des êtres humains. L’article 1er de la Déclaration universelle des droits de l’homme proclame que «Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits». Le corolaire du principe d’égalité est celui de la non-discrimination. Il y a discrimination lorsque des personnes se trouvant dans la même situation sont traitées de manière différente et ce, sans raison objective.
Dans le monde, les sources de discriminations restent malheureusement importantes : origine ethnique, nationale ou sociale, religion, langue, sexe, idées politiques, orientation sexuelle, âge, état de santé, etc. Les discriminations basées sur la prétendue « race », soit le racisme, reste une des formes de discrimination la plus répandue. La mondialisation ayant rendu nos sociétés plus multiculturelles, les risques de discriminations ont également augmenté. La promotion du respect et de la tolérance est donc cruciale pour assurer à tous, une vie harmonieuse dans la diversité. Des normes juridiques spécifiques ont été adoptées pour promouvoir ces valeurs et combattre le racisme.
Instruments internationaux et régionaux
Les deux Pactes de l’ONU de 1966 et la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 sont tous dotés d’une disposition prévoyant que les droits qu’ils énumèrent doivent être appliqués sans aucune discrimination. Afin de combattre plus particulièrement des discriminations très répandues, d’autres instruments spécifiques ont également été élaborés.
En 1965 a été adoptée la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Cet instrument, ratifié par la Belgique en 1999, a été adopté en réaction à différentes politiques racistes telles que celles de l’Allemagne nazie ou de l’apartheid en Afrique du Sud. Elle interdit toute distinction