Rapprochement bancair
A une date donnée (exemple : fin mars) le solde du compte “Banque” dans notre comptabilité est généralement différent du solde de notre compte dans la comptabilité du banquier (solde qui apparaît sur l’extrait bancaire qu’il nous a envoyé).
En effet, par exemple, les chèques que nous comptabilisons à leur date d’émission d’après le talon du chéquier ne seront comptabilisés par le banquier que lorsqu’ils seront encaissés par nos fournisseurs (avec compensation à la Banque de France, ...) D’autres écarts peuvent être dus à des “oublis” de l’une ou l’autre des parties, des différences de dates de comptabilisation, ou des erreurs...
L’ETAT DE RAPPROCHEMENT est le document qui justifie l’écart entre ces deux soldes : l’écart total est expliqué par le détail des opérations qui n’ont pas été enregistrées (ou pas “de la même façon”) par chacune des parties
II BUT
En faisant apparaître les différences d’enregistrement entre notre comptabilité et les comptes du banquier , l’état de rapprochement permet de visualiser :
- les erreurs de comptabilisation (ex : inversions de chiffres, écritures “oubliées”, opérations comptabilisées deux fois, écritures enregistrées dans un “mauvais” compte bancaire, ...)
- les anomalies dues au banquier (lui aussi peut “parfois” faire des erreurs d’enregistrement, ...)
L’état de rapprochement est donc l’un des outils de vérification de notre comptabilité (que les erreurs soient dues à une mauvaise précomptabilisation ou à une erreur de saisie)
La réalisation régulière et “rapide” de l’état de rapprochement rend l’ensemble de notre comptabilité plus fiable et “à jour”
(il vaut mieux s’apercevoir rapidement qu’on amis un zéro de trop sur le chèque d’un salarié...)
L’état de rapprochement permet donc aussi de justifier la “réalité” des enregistrements comptables passés car toute différence avec le compte du banquier y est expliqué...
III METHODE
Il s’agit de dresser un tableau ou sera mentionnée