Rapport Secafi
PSA
Peugeot-Citroën
Communication à la presse suite à la 1ère partie du rapport SECAFI sur la situation financière de PSA
En bref
Le cabinet SECAFI, mandaté par le CCE PSA a rendu la première partie de son expertise.
Alors que depuis des mois, les salariés et l’opinion publique sont abreuvés de déclarations catastrophistes, cette première partie du rapport nuance et relativise la situation financière de PSA.
On est très loin des déclarations alarmistes de la direction PSA, de certains commentateurs et du rapport Sartorius qui sur la base d’une analyse très superficielle voulait justifier le plan de casse de l’emploi et la fermeture de l’usine d’Aulnay.
Cette première partie sera suivie de 3 autres étapes et d’un rapport complet au CCE suivant le calendrier suivant :
06 novembre : Organisation industrielle et de la R&D
12 novembre : Stratégie du groupe et environnement filière
15 novembre : Effectif, social et RH
Fin novembre : Rapport complet au CCE
La CGT appelle donc les salariés du groupe à amplifier la mobilisation.
1) Rectification des chiffres tronqués
Le rapport souligne que les résultats du 1er semestre 2012 sont faussés par un jeu de provisions « non courantes » très lourd. Ainsi le résultat net présenté à – 745 millions € est plombé par 612 millions de
« provisions exceptionnelles » et par un niveau d’investissement record, principalement à l’international (le niveau d’investissement passés par mla direction dans les comptes semestriels passe de 1,1 milliard en 2010 à 2,2 en 2012.
Il met en évidence que la « division auto » de PSA est aussi mise dans le rouge artificiellement par des transferts aux autres sociétés du groupe, réalisés notamment par le biais des « surfacturations » à
PCA pratiquées par les autres branches de PSA (Faurecia, GEFCO, PSA Finance), qui, elles, restent toujours fortement bénéficiaires.
Cela est illustré par le fait que la vente de GEFCO aux chemins de fer russes, qui