Rapport pébereau
2eme partie : Mesures préconisées pour alléger la dette publique
3eme partie : Résultat du rapport et bilan
A la fin de l’année 2009, d’après le Figaro, la dette publique s’élève à 77,6% du PIB, à hauteur de 1489 milliards d’euros, contre 67,5% en 2008. Quant au déficit public, il atteint 7,5% du PIB, avec une augmentation moindre que celle de la dette, mais c’est néanmoins un record historique.
Critères de Maastricht au niveau européen : déficit public inférieur à 3% du PIB et dette publique inférieure à 60%.
Au 2ème trimestre 2010, la dette publique s’établit à 1591,5 milliards d’euros. Elle a augmenté de 56 milliards d’euros entre le 1er et le 2e trimestre de cette année. Elle se situe approximativement à 82,9% du PIB, en hausse de 2,5 points depuis le 1er trimestre.
Dette publique en % du PIB.
Cette augmentation fulgurante de la dette publique ainsi que du déficit public est en grande partie liée à la crise économique mondiale quia frappé en octobre 2008 et qui se répercute encore aujourd’hui sur les recettes fiscales et les dépenses publiques. Les premières ont sensiblement baissé, tandis que les deuxièmes ont dû être augmentées afin de soutenir la croissance économique et de limiter la récession.
Principale explication : choix de la facilité depuis 25 ans.
La dette publique augmente sans cesse. Le rapport Pébereau n’a pas permis de la faire se résorber. Au contraire, depuis la crise économique, elle a explosé.
Situation non imposée : on a décidé de l’accepter.
Ce n’a jamais été un objectif prioritaire : on en tire les conséquences aujourd’hui. La France a beaucoup souffert de la crise et risque de perdre sa notation AAA, qu’elle possède comme 17 autres pays au monde par les 3 agences de notation. Cela permet de financer les déficits et les dettes à un coût minime et garantit une sécurité maximale aux prêteurs, permettant ainsi à la dette publique de ne pas plonger. Si la France perd