INTRODUCTION GENERALE L'économie du Burkina Faso a été caractérisée au cours de ces dernières années par une forte émergence des institutions bancaires et des Institutions de Micro Finance (IMF). Les banques tout en réduisant les asymétries d'information sur le marché financier, exclues du même coup les petits promoteurs sans garanties. Cette exclusion est beaucoup perceptible dans la plupart des pays en voie de développement où la population est majoritairement rurale et pauvre. C'est dans ce contexte que s'est développée la micro finance, une alternative au marché et aux banques. Les banques se préoccupent avant tout du taux de remboursement du différentiel, du taux d'intérêt, du coût d'intermédiation, de l'équilibre financier et du professionnalisme des agents. Les IMF quant -à-elles, perçoivent le crédit avant tout comme un moyen pour intensifier les activités du secteur informel, diversifier les activités du marché rural et promouvoir les entreprises locales. Les acteurs des institutions de micro finance définissent en général leurs propres règles de fonctionnement avec une étroite imbrication entre l'économique et le social. En prenant en compte les rapports humains dans leurs activités, les IMF gèrent mieux les problèmes d'asymétries d'informations que les banques devraient normalement contribuer à éliminer, sinon minimiser les phénomènes d'exclusion observés sur le marché du crédit. Dans ce contexte nous pouvons citer le cas du Réseau des Caisses Populaires du Burkina qui en relevant de nombreux défis est parvenu à se faire une place importante dans l’économie nationale.
C’est dans le souci de compréhension du fonctionnement du réseau que notre présent rapport à été produit à l’issue de notre stage à la Caisse Populaire de Kongoussi, une agence du Réseau des Caisses Populaire du Burkina (RCPB) qui s’est déroulé du 1er juillet au 15 août 2011.
Notre rapport se penchera d’abord sur une présentation générale du RCPB en